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Message par sayan Dim 31 Mai 2009, 11:16 pm

Star Wars : X-Wing



présentation 2604


  • Auteur du test : Kenseiden
  • Proposé le dimanche 17 février 2008
  • Éditeur : Lucasfilm / LucasArts
  • Année : 1993
  • Genre : Simulation
  • Nombre de joueurs : 1
  • Note du testeur : 9/10
  • Note générale : 9/10





  • [url=http://www.gametroc.com/affil.php?affil=emunova&rech=Star Wars : X-Wing]Je veux / j'échange Star Wars : X-Wing[/url]
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Test de Star Wars : X-Wing







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Comme l’auraient si bien exprimé les Inconnus, il existe les bons jeux vidéo fondateurs et les mauvais jeux vidéo fondateurs. Les mauvais jeux vidéo fondateurs lancent une mouvance qui devient ultra populaire quelques années plus tard. Les bons jeux vidéo fondateurs, eux, lancent une mouvance qui devient ultra populaire quelques années plus tard… sauf que c’est pas pareil. Pour parler plus clairement, les softs de ce genre font systématiquement école, et leurs multiples successeurs perfectionnent d’ailleurs tellement chacune des caractéristiques d’origine que le vénérable ancêtre fait bien souvent pâle figure auprès de ceux qui le découvrent avec quelques années de retard. Et pourtant, dans certains cas, le joueur est submergé par une irrépressible vague de nostalgie lorsqu’il s’octroie un petit retour aux sources régressif de ce type. Il redécouvre un jeu moche, un peu buggé, qui manque de rythme et de rebondissements… et en même temps, quelque chose qui va à l’essentiel, ne noie pas son propos sous une tonne d’artifices technologiques… un truc qui donne l’impression d’avoir été fait main. Les vieux briscards du shoot spatial, ceux qui voient l’immensité sidérale et ses débris galactiques comme un des paysages les plus poétiques qui soient, ceux qui considèrent comme un manque de savoir-vivre de rentrer à la base sans avoir perdu l’usage d’au moins un de leurs réacteurs…, ceux-là savent que X-Wing correspond totalement à cette définition. Pourtant, il serait abusif de prétendre que X-Wing a fondé le genre «Simulation/shoot them up spatial avec missions». Pour être plus précis, il l’a refondé. Piloter un vaisseau spatial en pseudo 3D et exterminer la racaille galactique, ça se pratiquait déjà depuis longtemps à l’époque… même que la référence en la matière se nommait Wing Commander, dont les deux premiers épisodes étaient déjà sortis sur Pc en 1993.

Perfectible par de nombreux aspects de son mode de pilotage, Wing Commander avait cependant l’avantage de posséder un background cohérent et fouillé. Et s’il y a une chose dont le pilote spatial aime être tenu au courant, c’est bien la cause qu’il défend à chaque fois qu’il largue ses missiles à tête chercheuse sur un pékin planqué dans son cercueil volant. L’objectif souhaitable pour le responsable ventes d’un éditeur, c’est que le nerd derrière son écran ait réellement le sentiment d’être le dernier espoir de l’humanité, l’unique héros capable de renverser le cours normal de l’histoire. Quelqu’un dans le ton de, au hasard, Luke Skywalker vis-à-vis de l’Alliance rebelle. Les développeurs de jeux vidéo sont des gens intelligents, aux connexions mentales affûtées, capables de transformer une idée théorique en application pratique en moins de quelques années. Aussi l’idée fit-elle son chemin chez les brillants cerveaux de Lucasarts. Pourquoi se fatiguer à essayer de créer un univers complexe et accrocheur pour le joueur lambda alors que là, dans le deuxième tiroir du bureau de George, se trouve le contrat établissant que l’intégralité de l’univers Star Wars est disponible, tout frais et tout chaud, n’attendant que l’équipe qui pourra l’intégrer à un simulateur spatial de haut niveau ? Oui, pourquoi diable chercher midi à quatorze heures quand quelqu’un a déjà imaginé tout un univers aux possibilités infinies avant vous ? Aussitôt dit, aussitôt fait, et X-Wing vint renverser le cours normal de l’évolution du Shoot 3D en tablant sur un background faisant normalement partie de l’inconscient collectif de tous les joueurs.

Vous voilà donc dans la séduisante combinaison orange d’un jeune pilote de l’alliance, avec pour seul objectif de contribuer à mettre l’Empire à genoux. Le Cadet de l’Alliance que vous êtes aura l’occasion de faire ses classes à travers trois grandes campagnes constituées de 12 missions chacune. Historiquement, X-Wing se déroule parallèlement à l’épisode IV, et les correspondances entre le jeu et le film seront nombreuses, qu’il s’agisse de participer au vol des plans de l’Etoile noire qui seront remis à Leïa Organa, ou de contribuer à la victoire de l’Alliance lors de la bataille de Yavin. De nombreuses missions seront cependant sans lien direct avec la trilogie cinématographique. Si aujourd’hui, ce type de soft est très répandu, X-Wing restait relativement novateur pour son époque, et offrait une grande variété d’objectifs différents, allant du dogfighting contre les chasseurs Tie à l’escorte et la protection de convois de l’Alliance, en passant par les incontournables offensives contre la Flotte impériale et ses redoutables Croiseurs. Tout au long des trois campagnes, X-Wing vous offrira l’opportunité de piloter trois types de chasseurs républicains différents : le X-Wing évidemment, mais aussi le A-Wing (plus vif mais également plus fragile et plus délicat à manœuvrer) et l’antique Y-Wing (puissant, bien armé mais plus pesant que les deux autres). Outre la bonne exécution des objectifs assignés durant le briefing, le joueur devait aussi compter avec l’utilisation des réserves d’énergie du vaisseau. Votre vaisseau dispose en effet d’une réserve d’énergie fixe qui peut être distribuée à volonté entre les propulseurs, le tir principal et les boucliers. En fonction des circonstances, on passera donc son temps à transférer l’énergie vers les canons pour une attaque massive, ou vers les boucliers pour une retraite stratégique avec deux Tie ennemis qui vous collent aux basques. Cette jauge d’énergie se recharge une fois épuisée mais si vous n’avez pas la main légère en matière de tir ou que vous considérez l’esquive comme une tactique de pleutre, il y a de fortes probabilités que vous vous retrouviez soudainement en panne d’énergie alors que les circonstances ne s’y prêtent vraiment pas. Et en cours de mission, se retrouver en pleine bataille privé de bouclier, avec les propulseurs à plat et les canons qui crachent de l’air, c’est un truc à se retrouver de corvée chiottes pendant trois mois de retour à la base… si par chance, on parvient à rentrer à la base, évidemment ! Il est à noter que vous pouvez vous éjecter de votre vaisseau si celui-ci semble sur le point d’être pulvérisé. Dans ce cas de figure, il existe cependant autant de chances d’être récupéré par un vaisseau ami que par un vaisseau de l’Empire. Ce qui signifie, en gros, que l’Alliance aura à se passer de vos services pendant un bon bout de temps.

Pour éviter cette situation particulièrement gênante, il est vital que vous suiviez correctement les instructions et agissiez de concert avec les autres pilotes de votre escadrille. Ben oui, qu’est ce que vous imaginiez ? Que l’Alliance vous avait confié le pilotage du fleuron de son aérospatiale pour que vous puissiez cabrioler à travers le vide intersidéral en gaspillant vos munitions ? Pas du tout : les briefings sont précis, divisés entre objectifs prioritaires et objectifs secondaires et X-Wing n’autorise guère de fantaisies de ce côté. Croyez-moi, je sais qu’il est dur de résister à la tentation de survoler un croiseur impérial à pleine vitesse et de balancer toutes ses torpilles à proton dans le générateur de bouclier, alors que ce croiseur ne fait pas partie des objectifs prioritaires. Mais croyez-moi aussi, ce n’est pas forcément comme ça que vous parviendrez à accomplir votre mission !

Réalisation graphique :
Cette année, cela fera quinze ans que X-Wing est sorti, ce qui permet au moins de prendre la mesure de la progression technologique depuis cette époque. Evidemment, le jeu semble assez laid aujourd’hui. Pour obtenir une fluidité maximale dans les mouvements du vaisseau, l’espace est représenté de manière terriblement vide, à l’exception de l’apparition fugace de débris spatiaux dont l’objectif est clairement de donner une impression de mouvement. N’espérez pas apercevoir des astéroïdes ou même approcher de la surface d’une planète, toutes les missions se dérouleront dans le vide galactique et les seules structures que vous aurez l’occasion d’apercevoir se diviseront entre celles que vous devrez protéger et celles que vous devrez détruire. Ces structures sont également très sommaires. Si la version CD-Rom apportait un certain lissage des textures, le jeu d’origine était intégralement en surfaces pleines. En conséquence, un croiseur impérial ressemble donc plus ou moins à un parallélépipède blanchâtre, sujet à quelques collisions mal gérées et chevauchements de textures mais qu’avec de la bonne volonté, on reliait plus ou moins facilement aux croiseurs impériaux aperçus dans la trilogie. Toutes ces considérations sévères n’ont en fait aucune importance : à l’époque, le simple fait de pouvoir survoler un de ces mastodontes suffisait à combler de bonheur n’importe quel joueur, même le plus exigeant. X-Wing était une claque dans ce sens que pour la première fois, un jeu vidéo réussissait à reproduire correctement des scènes mythiques du cinéma. Rien que le fait de pouvoir utiliser le saut en hyperespace pour rejoindre la zone de la mission était extraordinaire. Bien que constitué de gros traits bleus vifs qui envahissaient tout l’écran, style oldies en vectoriel qui nous fait un plantage fatal, accomplir soi même cette action, c’était le panard intégral !

Jouabilité/difficulté
X-Wing s’avère beaucoup moins évident à maîtriser que la plupart de ses descendants actuels (question d’époque, sans doute…). Comprenez que vous ne maîtriserez pas les caractéristiques de votre vaisseau et le bon déroulement des missions en 15 minutes, et que vu la difficulté qui devient très rapidement élevée, vous devrez tout de même vous accrocher avant de réussir vos missions à la perfection, en parfaite harmonie avec le reste de l’escadrille. On pourrait également regretter une certaine uniformité dans les missions. On protège, on attaque, on défend… mais aucun événement imprévu ne vient troubler le bon déroulement de la mission. Là aussi, n’en demandons pas trop à un jeu aussi antédiluvien.

Son
Les thèmes habituels de la trilogie et les bruitages habituels de la trilogie… réinstrumentés par une Sound Blaster de 1993. Rien de bien majestueux en soi, mais on s’en contentait largement.

En bref : 18/20
Une note nostalgique pour ce soft qui m’a vu effectuer mes premiers pas dans l’espace. Vu son très grand âge, il est parfois un peu difficile de se rendre compte de ce que X-Wing a représenté pour beaucoup de joueurs en son temps : rien de moins que le cinéma transposé sur un PC. Car piloter un chasseur de l’Alliance, même si c’est devenu plus fréquent par après, ça ne s’était jamais vu jusqu’alors, et c’était bien évidemment cent fois plus passionnant que de piloter une quelconque navette spatiale dans un univers bancal imaginé pour l’occasion. Difficile, parfois austère et nécessitant une implication élevée pour être maîtrisé correctement (autrement dit, des caractéristiques qui furent considérées comme des qualités en des temps reculés mais qui passent un peu plus mal de nos jours), X-Wing n’en demeure pas moins une légende du jeu vidéo, que tout fan de Star Wars et de Shoot spatial se doit d’avoir essayé à un moment ou à un autre de son existence.


Également adapté sur Mac



article de http://www.emunova.net/veda/test/2604.htm
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